Comment répondre à la démotivation ?

Un des principaux facteurs de démotivation est lié au manque de reconnaissance. Dans les besoins fondamentaux mis en lumière par Maslow existe celui de l’estime par soi-même et les autres. La reconnaissance vient nourrir ce besoin. Happés par le quotidien, bien peu de dirigeants sont soucieux de reconnaître la valeur de leurs collaborateurs. Dans ces conditions, comment se sentir utile et donc reconnu ?
Le paroxysme est atteint dans un climat de tension où la valeur même de l’individu est niée. “La porte est là-bas” s’entend parfois.
A mon sens, il est vital de dépasser les seuls besoins de la rémunération pour prendre en compte ceux de l’appartenance au groupe et de l’estime de soi. Donner du sens à un objectif ambitieux et dire combien vous êtes important pour le réaliser est la voie.
Avez-vous franchement envie de vous investir dans un projet lorsque rien ne vous indique que vous comptez pour celui-ci ?
Freinez efficacement la démotivation en donnant des signes de reconnaissance appropriés.
Eric Berne et son approche de l’analyse transactionnelle posent les bases d’une reconnaissance authentique et efficace. Cela suppose de partir de faits réels et concrets pour être crédible. faute de quoi, ils risquent de passer pour de la flatterie opportuniste.
Des signes de reconnaissance appropriés comportent 5 critères :
- Etre sincère avant tout. Dans le cas contraire, soyez certain que cela sera ressenti par votre interlocuteur.
- Etre concret. Des faits facilement identifiables doivent appuyer la crédibilité de votre reconnaissance.
- Etre personnel. Le fait mis en valeur doit concerner spécifiquement le destinataire et non un ensemble vague d’individus.
- S’adapter : Chaque personne possède une capacité différente pour recevoir des signes de reconnaissance. Ni trop pour ne pas provoquer de gêne. Ni pas assez pour passer à côté de l’objectif.
- Dans des conditions optimales : choisir le bon moment, pas trop éloigné du fait valorisé. Au bon endroit pour garantir la qualité de l’échange.
Ce dernier point risque de vous étonner. Mieux vaut recadrer un manquement par une attitude assertive qu’ignorer le fait. Echanger sur un problème avec les mêmes critères que précédemment est aussi un signe de reconnaissance. Ne rien dire revient à considérer que finalement le collaborateur lui-même n’a que peu d’importance.
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La motivation et la relation en sortent renforcés
Le mécanisme est simple. Reconnaître la qualité d’un travail conforte le collaborateur dans une dynamique de succès et l’invite à le reproduire davantage puisqu’il lui est bénéfique.
Les “bénéfices collatéraux” sont multiples. La confiance en soi se trouve renforcée et favorise l’initiative.
L’autorité du dirigeant est perçue comme plus juste et crédible. Si les recadrages existent, des satisfactions sont aussi exprimées en contrepartie.
Si le moindre doute subsiste, expérimentez et constatez !